Article Famille Chrétienne : FLORNOY FERRI, fondé sur l’investissement éthique

Le 8 février 2024

La société de gestion Flornoy Ferri a comme démarche fondatrice d’agir en conformité avec la Doctrine sociale de l’Église, en soutenant des entreprises qui s’investissent pour la sauvegarde de l’humain, au sens large du terme

Publié le 08/02/2024 à 15:32

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FLORNOY FERRI est une société de gestion financière implantée à Paris, à Aix-en-Provence, au Mans et à Bruxelles, et qui compte une cinquantaine de collaborateurs. Née de la fusion des sociétés de gestion Flornoy et Ferri en 2022, elle conseille notamment de nombreux diocèses et congrégations religieuses pour les orienter dans leurs investissements, leur assurant une démarche conforme à la Doctrine sociale de l’Église. « Nous accompagnons également des particuliers et des groupements d’écoles chrétiennes. Tous nos clients ont un point commun : ils sont sensibilisés à l’investissement éthique et souhaitent que leur argent fasse avancer la société tout entière », explique Christophe Bonnasse, directeur général de Flornoy Ferri, et interlocuteur privilégié de ces congrégations, associations et autres fondations, qu’il accompagne depuis plus de vingt ans.

Se rapprocher de la finance dite « intégrale »
Pour assurer à ses 3 000 clients que leurs investissements auront un impact éthique, Flornoy Ferri a créé un mandat de gestion spécifique, Utilitatem, qui prend en compte les six principes éthiques définis par la Conférence des évêques de France en 2014 : subsidiarité, respect de la vie, progrès social, environnement, justice sociale et défense du travail.

« Ce mandat répond parfaitement aux besoins de notre clientèle religieuse », ajoute Guilhem Vidor, gérant privé chez Flornoy Ferri. Si, depuis sa création, la société de gestion a toujours investi selon une éthique chrétienne, à la suite de la publication de Mensuram bonam, en 2022, elle s’est dotée d’un comité éthique qui rassemble des personnalités et professionnels de la finance, se réunissant une fois par trimestre, afin de réfléchir et de se rapprocher toujours plus de la finance dite « intégrale », dans toutes ses démarches d’investissements.

« La personne, au centre de nos préoccupations »
« Nous n’avons pas une approche excluante automatique, précise Guilhem Vidor. Si nous n’investissons pas dans les secteurs d’activité du type industrie du tabac, clonage humain, pornographie et toute autre activité portant atteinte à l’intégrité des personnes, nous restons assez ouverts aux autres entreprises, afin de maintenir le dialogue et la discussion pour les faire évoluer dans des comportements plus éthiques. C’est notre façon d’investir aussi pour le bien de la société, en étant des acteurs engagés, où la personne humaine restera toujours au centre, conclut Christophe Bonnasse. Nous en sommes convaincus, la finance éthique est une finance d’avenir, elle nécessite de se former, d’informer et de mettre en cohérence les critères donnés par l’Église et l’évolution des normes qui tendent vers plus d’éthique financière. »

Bérengère de Portzamparc